Club Vosgien : le Laïebrinnel renaît de l’oubli
Toutes les semaines, des membres du club vosgien de Soucht sont sur le terrain pour nettoyer, ratisser, débroussailler les sentiers et endroits sensibles pour permettre aux randonneurs de marcher correctement sur tous les sentiers balisés.
Outre tous ces travaux de maintenance, ils font aussi des travaux plus spectaculaires et qui demandent beaucoup de temps, de patience et d’énergie.
Aussi, après avoir réaménagé l’abri de la Colonne en y apposant quelques cartes et renseignements divers, ils viennent de poser deux bancs pour permettre un peu de repos aux randonneurs. Le premier se situe au lieu-dit Sandplatz ou Rehgeiss, là ou se croisent les sentiers anneau jaune et disque jaune et le second est installé devant un ancien calvaire près de la Colonne.
Deux sources renaissent
Ils viennent aussi de réaménager ou de faire renaître de l’oubli deux belles sources, dont le Hollertbrinnel et le Laïebrennel.
Concernant la source dite Laïebrinnel, quelques membres bénévoles ont récemment nettoyé les abords de cette source et y ont créé un sentier d’accès d’une cinquantaine de mètres depuis le chemin en contre- bas. En fait, peu de personnes, surtout parmi les plus jeunes, connaissent son emplacement ou tout simplement son nom et son existence. Elle se situe sur le flanc droit du Repsloch, au dessus du chemin qui monte du Dreyersthal, à l’arrière du Hollert et à la route du Herrenwald, chemin qu’emprunte le circuit VTT N°4.
Un panneau dans le chemin indique désormais son emplacement et un disque de lieu-dit a été installé au-dessus de la source.
L’origine du mot Laïebrinnel ainsi que son orthographe ne sont pas certains. A Soucht, une famille est désignée par ce nom et, selon un de ses membres, c’était leur patronyme il y a quelques générations. Selon cette même personne, la source a hérité de ce nom car des jeunes gens de la famille venaient y mettre au frais le schnaps lors de leurs occupations pastorales.
Le club vosgien a simplement voulu faire œuvre de conservation de patrimoine, fût-il minime et anecdotique.
photo: Des bénévoles du club vosgien et leurs conjoints posent devant la source qu’ils viennent de faire renaître de l’oubli.
(source: Jeannot Gaeng pour le Républicain Lorrain)