Belle fréquentation aux Amuse-Musées
Comme tous les ans, le Musée du sabotier participe à l’opération des Amuse- Musées qui draine de nombreux enfants, accompagnés de leurs parents.
Près de 120 personnes, dont 45 enfants ont rejoint le Musée qui a été inauguré la veille, pour découvrir les démonstrations et écouter les explications dispensés par les membres de l’Amicale des Amis du Musée du Sabotier. Mais ils sont surtout venus pour découvrir et participer à l’animation « Pédibus » proposée pour les enfants, mais aussi pour les plus grands. Au lendemain de l’inauguration du Musée, la vente des timbres spécialement créés s’est poursuivie toute la journée et une tombola à permis de gagner un après- midi surprise à la Maison de l’Eau et de la Rivière.
Deux intervenants en forêt
Accompagnés de deux intervenants, les participants de ce « Pédibus » ont effectué de petites balades de 45 mm environ, en forêt, sur les hauteurs du Musée, avec des arrêts à des endroits stratégiques (essences de bois intéressantes, points remarquables, arbres originaux,..). Durant l’après-midi, le parcours a été effectué à trois reprises en compagnie de Joseph Meyer agent ONF et Lenaïc Eberlin, conteur bioculinaire. Joseph Meyer est un forestier passionné qui a le don de transmettre son savoir aux petits comme aux grands. Sur le parcours, il a présenté les essences utilisées (ou non) pour la fabrication du sabot. Le public, très intéressé, était captivé par sa pédagogie et son humour.
Lenaïc Eberlin est diplômé de l’Ecole hôtelière. Il fut d’abord cuisinier éducateur à l’environnement, avant d’intégrer le conte à sa pratique. Aujourd’hui il croise les disciplines artistiques pour créer des formes de spectacles très personnelles, mêlant mime, théâtre d’objet, performance culinaire,.. Durant le parcours en forêt, il jouait quelques notes sur son accordéon tout en racontant des histoires autour du bois, de la forêt et de la vie d’autrefois.
Le sabot du braconnier.
Parmi ses histoires, une interprétation originale de la fabrication du célèbre sabot du braconnier qui fait partie de la superbe collection du Musée. « Il s’agirait d’un simplet, nommé Seppele, qui aurait inversé la fabrication de l’avant et de l’arrière du sabot, en confondant les directions géographiques qu’il s’était fixées pour la fabrication (la pointe vers Bitche, le talon vers Soucht). Du coup, il a obtenu des sabots avec le talon à l’avant et ce sabot a finalement été repris plus tard pour des activités de braconnage ».
Durant ces parcours en forêt, les enfants se sont beaucoup amusés, en riant et en participant aussi. Les adultes étaient ravis et conquis par ces animations qui se sont déroulées dans la nature et sous un soleil généreux. Un goûter était offert aux enfants au retour dans le Musée.
(source: Jeannot Gaeng pour le Républicain Lorrain)